L’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) critique la suspension des procédures d’asile pour les ressortissant·e·s syrien·ne·s en Suisse, décidée par le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) après la prise de Damas par des rebelles et la fuite du président Bachar al-Assad.
- Critique de la suspension des procédures d’asile : L’OSAR estime que cette décision plonge les personnes concernées dans une attente indéterminée, sans accès au travail ni aux mesures d’intégration, augmentant ainsi leur précarité.
- Demande de poursuite des procédures d’asile : L’OSAR appelle à la reprise des procédures d’asile pour les Syrien·ne·s et à l’octroi d’au moins une admission provisoire, soulignant que la situation en Syrie reste instable et ne permet pas un retour en toute sécurité.
- Incertitude quant à la durée de la suspension : La suspension des procédures pourrait durer des mois, voire des années, en raison de l’imprévisibilité de la stabilisation de la situation en Syrie, laissant les personnes en quête de protection dans une situation d’incertitude prolongée.
Cette suspension s’inscrit dans un contexte où plusieurs pays européens ont également interrompu le traitement des demandes d’asile syriennes, en attendant une réévaluation de la situation sur le terrain.