L’engagement dans les centres d’asile temporaires

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Chaque jour ou presque, les médias signalent l’ouverture de nouveaux centres d’hébergement pour personnes requérantes d’asile un peu partout en Suisse. Il s’agit de centres cantonaux et de centres de la Confédération gérés par le Secrétariat d’État aux migrations (SEM), comme par exemple la caserne de la Poya, la caserne des Rochat et la halle multisport à Moudon. Le site Internet du SEM donne la liste des centres fédéraux d’asile réguliers avec leurs coordonnées, mais on ne trouve aucun renseignement sur les centres temporaires récemment ouverts. Il est difficile de garder une vue d’ensemble. Le nombre total de centres d’asile de la Confédération est passé d’une vingtaine à près de 40. Et les autorités cherchent encore d’autres sites appropriés.

Comme dans les centres fédéraux d’asile ordinaires, le SEM fait appel à des entreprises externes pour l’encadrement, les soins de santé et la sécurité. Le recrutement de personnel adéquat est un grand défi. La pénurie de main-d’œuvre joue certainement un rôle, mais il faut dire que les conditions d’embauche sont parfois mauvaises.

Le bénévolat comme complément et non comme substitut
Selon la SCCFA, il est clair que les autorités ne peuvent pas se défausser de leurs tâches d’encadrement en les reportant sur la société civile. En complément de l’accompagnement professionnel des personnes requérantes d’asile, les activités proposées par des bénévoles sont toutefois indispensables. Elles permettent des rencontres, une occupation, des petits moments de «normalité» en dehors du quotidien imposé ainsi qu’un soutien juridique le cas échéant. Peu importe que certaines personnes requérantes d’asile ne restent que peu de temps dans un centre.

Les centres fédéraux d’asile n’étant en principe pas accessibles au public, il faut être attentif à certains points pour un engagement bénévole. C’est en premier lieu le SEM qui est responsable de la collaboration avec la société civile, et non les sociétés chargées de l’encadrement. Les conditions cadres définies par le SEM sont explicitées dans les documents suivants:

Ordonnance du DFJP (surtout art. 7, 16, 17)

Plan d’exploitation Hébergement (PLEX) (p. 73 s.)

Mais il ne faut pas se laisser décourager par les obstacles! L’engagement de la société civile dans et autour des centres fédéraux d’asile est possible et a fait ses preuves, comme le montrent les portraits de groupes de bénévoles publiés sur notre site Internet.

Vous aimeriez vous engager, mais vous ne savez pas comment et où? Vous souhaitez contacter un centre d’asile près de chez vous, mais vous ne trouvez pas les coordonnées? Vous avez des questions générales sur les centres fédéraux d’asile?

N’hésitez pas à nous contacter, nous nous tenons à votre disposition !

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